Alger nooormal

Alger nooormal

A la sortie de ce livre/cd publié en 2005 par les éditions Françoise Truffaut, Jeanne Foly écrivait ceci :

« Nooormal », s’entend à longueur de temps et de rues, dans les maisons comme dans les bars, à Alger.
Ce livre invite à une découverte originale de la ville : avec les photos de Jean-Pierre Vallorani, un patrimoine musical amoureusement détaillé par deux fins connaisseurs, Mohamed Ali Allalou et Aziz Smati, et la parole des Algérois d’hier et d’aujourd’hui, le tout coordonné par la plume « exquise » du journaliste-écrivain Mustapha Benfodil, cela donne un hymne tendre et ému à Alger « qui n’existe pas par la grandeur de ses monuments et la beauté de son architecture mais par la parole de ses gens. »

Les photos, respectueuses, montrent des visages, des rues dévastées, des intérieurs pleins de dorures, ou vides, la baie sous un ciel gris, des marchés, le jardin botanique : Alger multicolore et « titubante devant l’incertitude de ses lendemains. »

On écoutera avec délectation Mohamed El Kamal, la vedette des années 40, qui a mixé avec humour tous les sons de l’époque, le kitchissime Bob Azzam, dont le « Chéri, je t’aime, chéri je t’adore/comme la salsa des pommodores » fut un tube, ou Lili Boniche, le gandin pommadé, maître de la rumba algéroise, qui chevrote encore dans les centres culturels de banlieue son amour de l’Algérie...

La suite est à lire sur africultures.com
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